Eau

Dans certains cas, le captage des eaux souterraines doit faire appel à des adaptations plus ou moins sophistiquées, notamment lorsque la nature des terrains est problématique (fluence par ex.), que la profondeur des ouvrages est très variable ou encore que la gestion des venues d’eau l’impose. Pour les travaux de captage des sources de la Rosière (Saubraz), qui avaient pour objectif de retrouver un débit en accord avec le potentiel de l’aquifère et dans de bonnes conditions sanitaires, la tranchée commencée à l’aval s’est progressivement approfondie et a dû s’achever sur un puits destiné à recueilir des venues d’eau en pression.

Les études hydrogéologiques permettent quelques fois d’identifier une sous-exploitation d’un aquifère par un captage existant, conduisant à la création potentielle d’un nouvel ouvrage plus efficient. Ce fut le cas du premier puits de Cinq Sous, réalisé à Eclépens en 1973, que nos études ont conduit à remplacer par un nouvel ouvrage en 2007. La capacité de production est ainsi passée de 3’000 l/min à 7’000 l/min, dans des conditions de protection améliorées, le puits ayant pu être éloigné de la voie ferrée toute proche.

La protection de la ressource en eau de Givrins étant devenue complexe à mettre en œuvre, de par le développement progressif de constructions à l’amont immédiat des ouvrages, un recaptage a été mis en œuvre par des forages horizontaux, réalisés sur 140 m de longueur dans les graviers. Etanches sous la zone habitée, les forages captent l’eau à l’amont de cette dernière, par le biais de drains inox introduit dans les forages.

Lorsque qu’un projet de construction comporte des niveaux en sous-sol, les aspects hydrogéologiques impliquent souvent une prise en considération très à l’amont, soit pour les aspects de protection des eaux souterraines, soit de par le risque d’interférence avec les écoulements souterrains. Notre intervention permet d’établir un diagnostic préalable des risques, de proposer une reconnaissance initiale et des solutions constructives, puis de fixer un protocole de suivi des travaux qui permette de donner les garanties nécessaires aux services cantonaux concernés.

La résolution des problèmes quantitatifs, qualitatifs et de protection des sources de la commune de Bière, nous a conduit à proposer un programme d’investigations pour identifier un nouvel aquifère adapté à l’alimentation en eau potable du réseau communal. Sur la base d’une étude préalable, le site de « Buat au Loup » a été identifié parmi d’autres, retenu, puis caractérisé par des investigations géophysiques et enfin testé avec succès par pompage dans un puits de 110 m de profondeur.